Délires en eau trouble...

Avertissement à mes amis lecteurs ! Ce texte est fait uniquement pour vous faire sourire…C’est vrai que parfois je n’ai pas d’idées, mais ce jour-là, je suis encore partie en vrille…et finalement je m’aperçois que j’aime bien ça…Gens trop sérieux : ne vous perdez pas sur cette page, je ne vous en tiendrai pas rigueur....

Vous me voyez aujourd’hui fort marrie car ma source s’est tarie, les idées ne coulent plus, ma mine défaille. Mon crayon abruti par tous ses écrits menés tambour battant a jeté l’ancre.

J’entends par là qu’il s’est arrêté car jeter l’encre pour un crayon de bois serait un comble, il est capable de tout, il n’a peut-être pas jeté ses dernières cartouches ou dit son dernier mot, mais malgré tout, même s’il sèche et d’autant plus s’il « seiche », de là à jeter l’encre, il y a un grand pas, il ne se prend pas encore pour un calamar heureusement !

Alors je ne rame plus pour le suivre, je rame pour l’encourager et vous avouerez que ramer alors que nous sommes calés en cale sèche, c’est encore un comble.

Vous devez penser que décidément, je suis une éternelle insatisfaite, mais j’aimerais trouver un rythme de croisière et cesser cette galère, ou bien je n’ai plus qu’à mettre les voiles … Donc je me cramponne, je me crispe sur ce manche de bois, vraiment manche parfois, abruti aussi c’est un fait avéré.

Nous sommes donc tous deux unis comme les doigts de la main, amarrés et marris et j’en ai marre vraiment, je voudrais tant vous faire marrer encore…c’est marrant j’ai l’habitude de faire mariner mes écrits, mais là aujourd’hui je n’ai pas d’ingrédients à mettre dans la marinade.

Vous trouverez bien un calamar dans ce texte, mais je n’ai pas trouvé la recette, je suis scotchée par ses ventouses, emprisonnée par ses tentacules, il me gène pour tenir mon crayon et son encre obscurcit ma vue.

Je navigue une fois de plus entre deux eaux et vu l’heure je ne vais pas tarder à fermer les écoutilles et à plonger vers les bas fonds…

Qui sait ? Une fois au fond je rencontrerai peut-être des mots engloutis, il y a bien une cité, alors des mots ça doit être assez facile à trouver. S’ils ne se sont pas dissous dans les abysses, je vais les remonter et en épicer mon calamar…Les mots à dix sous ce n’est pas cher, l’eau est passée et repassée dans les mots et j’en ramènerai même tout un lot pour un prix dérisoire…

Ça y est, je me suis encore laissé entraîner dans l’absurde. Un bigorneau, un calamar, je n’ai plus qu’à y ajouter une méduse et je trouverai peut-être le radeau si célèbre. Mais je m’aperçois qu’ensuite même sur le radeau je devrais ramer, ramer, ramer, pour rejoindre les rives de la raison, pour retrouver les eaux calmes de mon cerveau qui a quand même tendance à aimer naviguer en eaux troubles… A moins que je ne prenne une godille, j’ai tout mon temps, en fait je peux donc y aller de cette façon, ça changera…

Où ? Mais chercher des idées pour vous faire sourire, du solide, du lourd, du consistant… Non pas du gaz, car le gaz, telle que je me connais, je serais capable de le laisser ouvert, vous savez bien que j’ai un faible pour les vannes et avec une vanne mal fermée, je risque de tout faire péter, même si j’aime m’éclater, ce ne serait vraiment pas sérieux ! Non ! Quand même il faut faire attention, le gaz c’est comme les mots, il faut le manipuler avec précaution, il n’est pas à mettre entre toutes les mains, il peut provoquer des maux graves…Mais excusez-moi je me raconte, je me raconte…. Et vous ? Ça gaze ?...



Bonne journée à vous tous ! hihi ! Ci-dessous jolies couleurs d'automne... que je vous offre...